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14 mai 2010

Commentaires

Francoise Fondadouze

La loi Lagarde vient de créer un comité chargé de « préfigurer » le futur fichier positif « made in France » qu’elle a dans une superbe langue de bois politiquement correcte rebaptisé « répertoire national des crédits aux particuliers ». Ca fait moins peur !

« Positif » pour qui ce fichier ? Sans nul doute pour les banques qui l’appellent de leurs vœux. Un tel répertoire constituera une manne pour les rachat de crédits et un formidable outil de prospection des « peu ou pas endettés ». Des associations de consommateurs aux établissements de crédits en passant par les syndicats et les partis politiques, tout le monde est divisé hors des clivages habituels. La Cnil, le gardien des libertés individuelles n’y est pas favorable.

Alors, avant de donner ce jouet supplémentaire à Big Brother, prenons le temps de nous poser les bonnes questions et de rechercher des réponses objectives en examinant de très près les résultats obtenus dans les pays qui ont institué une centrale positive.

Censé être un outil de lutte contre le surendettement, quantifions ses effets sur la portion congrue de ce dernier lié à un excès de crédits ( il va de soi que ce fichier sera inopérant contre les baisses de revenus consécutives à un accident de vie, par exemple ) qui sont la cause de la très grande majorité des situations de surendettement.

2% seulement des crédits distribués font l’objet d’incidents de paiement.

Interrogeons-nous sur les conséquences de la mise en place d’un tel fichier sur la distribution du crédit. Selon les revenus -qui évoluent au cours de la vie dans un sens et dans l’autre- l’endettement et, surtout, le taux d’effort, n’ont pas la même valeur …

Sachant que tout fichier a vocation à :

- métastaser, comment s’assurer que celui-ci se maintiendra dans ses limites initiales ?

- fusionner, comment s’assurer qu’il ne sera pas recoupé avec d’autres ?

De même, l’étanchéité des fichiers étant relative et opportuniste, qui bénéficiera de ses informations à son lancement et … plus tard ?

Enfin, un tel fichier coûte très cher à créer (40 à 50 milliards d’euros) et à maintenir. Qui paiera ?

Je vous invite à lire les trois articles que j’ai publiés -sans "malhonneteté intellectuelle"- sur le sujet sur mon blog : http://rachatcredit.blog.capital.fr

Nicolas Guillaume

Bonjour Françoise
Merci de votre intérêt et de votre commentaire détaillé.
J'ai rédigé un billet complet pour répondre à tous vos arguments :
http://nicolasguillaume.typepad.fr/nicolas_guillaume/2010/11/revue-et-reponses-aux-arguments-contre-le-fichier-positif.html

legros sandrine

bonjour
jenecomprends pas je n'est pas de credit et pas interdit bancaireet banque de france mais quand je demande un pret a la carte en reserve c'est refuser ils disent que c'est un concurent pouvez vous me dire le probleme que sait merci

options binaires

S'il existe un fichier negatif ou sont recenses les mauvais payeurs et les sur-endettes, il parait logique de creer egalement un fichier positif qui permettrait aux bons payeurs de pouvoir acceder eventuellement, en cas de necessite, a des emprunts a taux preferencie.

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