Financial Breakthroughs est une structure de conseil, développée par Fréderic Baud, spécialisée dans le secteur financier sur les évolutions à 3-5 ans entrainant une percée (Breakthrough)- structure à laquelle je suis associé -. Elle s’appuie, notamment à travers les nombreux contacts de Fréderic, sur l’expérience de structures anglo-saxonne similaires dédiées positionnées sur ce segment dont n’existe aucun représentant en France (la bio de Fréderic est dans le livre blanc).
La démarche est de commencer par une synthèse des équilibres en présence dans le paysage actuel - équilibres qui peuvent dépendre du pays concerné - d’analyser les principales dimensions technologiques, économiques et d’usage du secteur, de présenter ensuite les caractéristiques spécifiques de la percée (breakthrough) considérée, puis de décrire les impacts que celle-ci aura sur la dynamique dusecteur.
“L’Impact du Mobile sur le Paiement de Détail” est le premier livre blanc publié par Financial Breakthrough (Finthru). D’autres sont en cours de rédaction (notamment un sur “Adoption d'Internet et Évolutions Règlementaires, Impact sur les Services des
Comptes Bancaires des Particuliers”).
Le livre blanc est téléchargeable sur le site de Finthru.
Il est librement distribuable sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND.
Si vous désirez une présentation en interne à vos équipes, contactez Frédéric Baud à [email protected].
En voici le résumé :
Aujourd’hui, quatre instruments de paiement se partagent la quasi-totalité des paiements de détail en France qui représentent 5,1 trillions d’euros de transactions pour l’ensemble des particuliers et des professionnels. Ces quatre instruments principaux sont les espèces, les chèques, les cartes et les virements. Les espèces, instrument historique, ont encore une présence importante avec environ 65% des transactions en volume et 24% en valeur des actes d’achat. Mais la carte bancaire est devenue l’instrument privilégié du paiement de détail des particuliers avec environ 21% des transactions en volume, mais surtout 36% en valeur. Le chèque, bien qu’en déclin régulier, représente toujours un proche second dans le paiement de détail avec 13% en volume et 33% en valeur. Le virement, premier instrument dans les paiements confondus entre particuliers et entreprises, est quant à lui le parent pauvre du paiement de détail et vient en quatrième position.
Parmi ces quatre instruments, seule la carte démontre un modèle économique auto-rentable, fondé sur l’acceptation des marchands de verser plus de 3 milliards d’euros de commission et sur l’acceptation des particuliers de verser 2,8 milliards d’euros de cotisation. Mais les contraintes de ce modèle économique expliquent également la grande résistance des espèces et des chèques dans de nombreuses catégories de transactions.
Au-delà des différences sur le modèle économique, gratuité ou paiement de commissions, les instruments se distinguent également par les réponses techniques que chacun offre lors des différentes étapes de capture d’une transaction (identification, échange des termes, authentification, approbation, signature, confirmation) et par les valeurs d’usages qu’ils peuvent offrir (anonymat, temporalité entre la livraison et le règlement, suivi dans le temps des différentes transactions).
Commentaires